vendredi 12 octobre 2012

Facebook et Twitter : c’est plus fort que toi

Mais où va-t-on ? Vous avez peut-être entendu parler d’une étude menée auprès des 18-85 ans faisant état du résultat suivant : « Il est plus facile d’arrêter de fumer, de s’abstenir sexuellement que de cesser la consultation de Facebook et Twitter. » Quand on sait en parallèle que les rédacteurs du Manuel Diagnostique et Statistique des troubles mentaux (le livre de référence des professionnels de la santé mentale), sont en passe d’y intégrer l’utilisation d’Internet, cela interroge.

Certes cette addiction grandissante ne semble pas avoir que des effets négatifs comme l’indique HBSC (Health Behaviour in School-aged Children) après passage au crible des comportements santé de nos ados dans plus de 40 pays. D’après ses résultats, Internet et notamment les réseaux sociaux les rendraient par exemple moins enclin à sortir, leur permettrait de mieux concilier exigences familiales et sociales, voire de sortir de la solitude (pour certains seulement). 

Pour entrevoir du bon dans cette connexion permanente, faut-il se tourner vers nos chères têtes blondes ? J’ose l’espérer mais gare à l’évangélisation ! Quand on voit que pour célébrer son milliard d’abonnés, Facebook nous sert une publicité qui explique par a + b qu’il est un assembleur au même titre que des objets simples du réel comme une chaise, un pont…  et que Mark Zuckerberg lui-même déclare « Nous croyons que la nécessité de s'ouvrir et de se connecter est ce qui nous rend humain. C'est ce qui nous rassemble. C'est ce qui donne un sens à nos vies. ». Cela m’inquiète quelque peu…

C’est pourquoi je préfère conclure sur une note plus légère en donnant le mot de la fin à une des parodies née de ces allégations.


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