- Facebook est utilisé à 76 % par les femmes / 66 % par les hommes
- Twitter est utilisé à 18 % par les femmes / 17 % par les hommes
- Instagram est utilisé par 20 % par les femmes / 17 % par les hommes
- Pinterest est utilisé à 33 % par les femmes / 8 % par les hommes
- Seule exception à la "règle" LinkedIn : 19 % des femmes l'utilisent contre 24 % pour les hommes.
Digital underground
Mon oeil sur les nouveaux comportements digitaux
mardi 7 janvier 2014
Les femmes aiment plus le Social Media que les hommes !
LinkedIn, mise à part, une étude américaine relatée par le site Adweek nous apprend que les medias sociaux sont d'avantage utilisés par les femmes que par les hommes. Notez plutôt :
jeudi 19 décembre 2013
Sense Mother : le must de l'objet connecté !
Avec l'objet connecté Sense Mother, plus besoin de se demander si on est une "mère suffisamment bonne". "Kezako" allez-vous me dire ? Je cite : "Sense Mother est à la tête d'une famille de petits capteurs connectés qui se fondent dans votre vie quotidienne pour la rendre plus sereine, plus saine, plus agréable".
Vous voulez savoir si votre enfant est bien rentré à la maison, si votre mari a fouillé dans votre journal intime ou vérifier simultanément la température de toutes vos pièces ? Désormais, fini les problèmes de mémoire avecSense Mother, toutes ces informations sont délivrables 24h / 24 sur PC, mobile ou tablette...
Non, je ne fais pas là un billet sponsorisé mais me permets seulement une réelle interrogation quant à la finalité de ces bijoux technologiques, qui s'ils peuvent être utiles dans certains cas, en font un peu trop à mon sens dans d'autres...
Personnellement, cela me fait un peu peur, même si les objets connectés ont le vent en poupe comme l'explique Cédric Deniaud dans son billet du 16 décembre 2013 après avoir assisté à l’événement "Le Web".
Un avis sur ce type d'objet connecté ?
lundi 18 novembre 2013
J'ai + de 300 amis... et pourtant je suis seul (e) !
J'avais dans un précédent article mis en lumière une étude relatant le fait que plus on avait d'amis virtuels, plus on pouvait se sentir seul.
Mediaprism le cabinet qui est arrivé à cette conclusion aurait pu compléter celle-ci par la vidéo ci-dessous. Réalisée par le sud-coréen Beomseok Yang, elle illustre de manière moderne et originale la journée d'un internaute : pleine d'interactions sur les réseaux sociaux, d'amis virtuels et de conversations typographiées. Mais quand le smartphone s'éteint, la solitude peut s'avérer tout à fait réelle...
Que pensez-vous de cette mise en images ?
Mediaprism le cabinet qui est arrivé à cette conclusion aurait pu compléter celle-ci par la vidéo ci-dessous. Réalisée par le sud-coréen Beomseok Yang, elle illustre de manière moderne et originale la journée d'un internaute : pleine d'interactions sur les réseaux sociaux, d'amis virtuels et de conversations typographiées. Mais quand le smartphone s'éteint, la solitude peut s'avérer tout à fait réelle...
Que pensez-vous de cette mise en images ?
Les vrais digital natives : c'est maintenant !
Un sondage effectué auprès des 0 - 8 ans aux Etats-Unis par le cabinet Common Sense Mediafait état des comportement des enfants vis-à-vis des médias.
Dans les chiffres prégnants, on peut noter que :
- 38 % des moins de 2 ans ont utilisé un mobile,
- 3/4 des enfants ont accès à un device mobile à la maison,
- 7 % ont leur propre appareil.
Retrouvez ci-dessous tous les chiffres clés de ce sondage.
Dans les chiffres prégnants, on peut noter que :
- 38 % des moins de 2 ans ont utilisé un mobile,
- 3/4 des enfants ont accès à un device mobile à la maison,
- 7 % ont leur propre appareil.
Retrouvez ci-dessous tous les chiffres clés de ce sondage.
Vous qui avez des enfants, les reconnaissez-vous dans cette étude ?
samedi 12 octobre 2013
Le blurring ou la fin de la frontière entre vie privée et vie pro
L'enseigne Pullman a publié avec Ipsos une étude menée auprès de 2 200 voyageurs internationaux pour expliquer le blurring. Le blurring est l'effacement de la frontière entre vie privée et vie publique notamment liée à la généralisation des équipements tels que PC, smartphones et tablettes.
Ainsi 43 % des voyageurs haut de gamme s'accompagnent de leurs équipements pro en vacances ou en week-end, 27 % les consultent avant de dormir et 18 % peuvent sortir leurs devices au cours d'un repas privé.
Cette tendance est favorisée par le BYOD (Bring your own device) soit le fait que les entreprises poussent à l'utilisation de ses mobiles et consorts perso à des fins pro.
Retrouvez tout le détail de cette étude ici
Et vous, êtes-vous concerné par le blurring ?
Ainsi 43 % des voyageurs haut de gamme s'accompagnent de leurs équipements pro en vacances ou en week-end, 27 % les consultent avant de dormir et 18 % peuvent sortir leurs devices au cours d'un repas privé.
Cette tendance est favorisée par le BYOD (Bring your own device) soit le fait que les entreprises poussent à l'utilisation de ses mobiles et consorts perso à des fins pro.
Retrouvez tout le détail de cette étude ici
Et vous, êtes-vous concerné par le blurring ?
dimanche 2 juin 2013
Hommes, femmes : quels sont leurs comportements d'achat en ligne ?
Voici une petite infographie créée par Nomao qui étudie les comportements des hommes et des femmes face au
shopping en ligne assortie d'une sélection des meilleurs quartiers
parisiens. Vous reconnaissez-vous dans ces portraits ?
lundi 13 mai 2013
Devenez Highlander grâce aux réseaux sociaux !
LivesOn est un site créé par l'agence Lean Men Figthing Machine. Dans sa baseline tout est dit "Your social after life". LivesOn propose ni plus ni moins la possibilité de twitter post-mortem et utilise pour cela l'intelligence artificielle couplée à des algorithmes.
Idem pour la plateforme britannique Deadsocial qui permet cette fois de prévoir des publications à éditer sur Facebook, Google + et Twitter après notre mort.
Outre la moralité de ces inventions qui, pour ma part, sont très discutables, cette tendance n'est que dans la continuité de ce qui se fait déjà, pour certains, de leur vivant : développer cet "autre moi" digital.
Et vous que pensez-vous de ce type de sites ? Seriez-vous prêts à les utiliser ?
Idem pour la plateforme britannique Deadsocial qui permet cette fois de prévoir des publications à éditer sur Facebook, Google + et Twitter après notre mort.
Outre la moralité de ces inventions qui, pour ma part, sont très discutables, cette tendance n'est que dans la continuité de ce qui se fait déjà, pour certains, de leur vivant : développer cet "autre moi" digital.
Et vous que pensez-vous de ce type de sites ? Seriez-vous prêts à les utiliser ?
jeudi 25 avril 2013
Le "Like" révélateur de personnalité !
Adieu cartomanciennes et autres liseuses de bonne aventure : maintenant c'est dans la ligne de la main... Facebook que l'on arrive à voir qui vous êtes !
Plus sérieusement : des travaux menés auprès de 58 000 utilisateurs de Facebook aux Etats-Unis démontrent qu'il est possible d'en savoir plus sur leur race, sexualité, orientation politique en fonction de leur "Like" .
Encore un nouvel élément dans la lecture de l'identité numérique. Un bon conseil donc : attention dorénavant à ne pas avoir "la main lourde" quand vous prenez connaissance des informations de votre fil d'actualités : réfléchissez bien à ce que vous voulez que l'on sache de vous !
Plus sérieusement : des travaux menés auprès de 58 000 utilisateurs de Facebook aux Etats-Unis démontrent qu'il est possible d'en savoir plus sur leur race, sexualité, orientation politique en fonction de leur "Like" .
Encore un nouvel élément dans la lecture de l'identité numérique. Un bon conseil donc : attention dorénavant à ne pas avoir "la main lourde" quand vous prenez connaissance des informations de votre fil d'actualités : réfléchissez bien à ce que vous voulez que l'on sache de vous !
Le "Persocial", c'est maintenant !
J'aimerais revenir sur une étude faite il y a quelques temps traitant du "Persocial". Cette contraction de "personnel " et "social" exprime une tendance du digitale utilisée par Adriano Farano : celle d'un web à la fois plus personnel et plus social. La prise en compte des intérêts de chacun se lit dans plusieurs exemples :
- le développement du crowdfunding (comme My Major Company) ;
- la multiplication des sites collaboratifs destinés à améliorer la vie de chacun via des échanges (covoiturage, partage de machine à laver, ...) ;
- l'essor de contenus augmentés (lunettes Google, The Miso Project, ...)
- l'implantation des marques dans des grandes causes leur permettant de véhiculer une image plus humaine (Total et les resto du Coeur, ...).
Cette tendance confirme que "l'empowerment" du consommateur n'est pas prêt de s'arrêter : les marques doivent plus que jamais être dans le "conversationnel" et l'écoute pour tirer leur épingle du jeu.
Et vous quels exemples de cette tendance voyez-vous au quotidien ?
mercredi 10 avril 2013
Les déconnectés du web
Je souhaite relayer une excellente étude de Dagobert sur les typologies de déconnectés. Sur les 9,3 millions de connectés en France, 64 % ont envie de se déconnecter pour renouer avec la réalité. Vous trouverez l'étude complète ici.
dimanche 7 avril 2013
L'année sera (est déjà) "persociale"
J'aimerais revenir sur une étude faite il y a quelques temps par Dagobert traitant du "Persocial". Contraction de "personnel" et "social" cette expression, imaginée par le sociologue Adriano Farano, est expliquée par Laure Frémicourt, planneur stratégique de Dagobert : «C’est
cette nouvelle prise en compte des intérêts de chacun, cette nouvelle
manière de s’adresser à l’individu qui marque le nouveau visage digital ». Cette prise en compte des intérêts de chacun se lit à travers plusieurs exemples :
- le crowdfunding : qui consiste en faire appel à des internautes pour financer un projet (pour exemple MyMajorCompany) ;
- les sites collaboratifs destinés à améliorer la vie de chacun via l'échange : http://www.lamachineduvoisin.fr/, http://www.covoiturage.fr/, http://www.driiveme.com/
- les contenus augmentés : google glass, Miso
- Mais aussi l'implication des marques des des "grandes causes" leur permettant de véhiculer une image plus "humaine".
dimanche 17 mars 2013
m-santé : la santé au creux de la main se développe !
Décidément, la santé version digitale est un des grands sujets du moment. Une étude du cabinet Research2guidance prévoit près de 26 millions de recettes générées d'ici 2017 par toutes les applications de m-santé. Près de 100 000 applications sont actuellement téléchargeables et cette tendance ne va que se confirmer puisqu'il est prévu de les enrichir en y incluant des services annexes (soins de santé, publicités...).
59 % des utilisateurs les utilisent déjà pour réduire leurs frais médicaux, selon une étude de PwC. Dernier fait notoire, les applis stars sont celles de remises en forme. Avec ce genre de nouvelles, le positionnement de certaines marques est d'autant mieux justifié...
59 % des utilisateurs les utilisent déjà pour réduire leurs frais médicaux, selon une étude de PwC. Dernier fait notoire, les applis stars sont celles de remises en forme. Avec ce genre de nouvelles, le positionnement de certaines marques est d'autant mieux justifié...
dimanche 3 mars 2013
L' e-santé a le vent en poupe !
Netexplo est un observatoire indépendant créé en 2007 pour
étudier la société numérique en l’approchant par les nouveaux usages. Le Forum NetExplo de cette année a mis en
lumière l’e-santé, à savoir la technologie au service de la médecine. Ont ainsi
été révélés :
- WinSenga : créé par des étudiants ougandais, Winsenga est un smartphone médical qui permet de surveiller le bon développement d’un fœtus dans un pays où 1 femme sur 16 meurt de complication.
- Cardiopad : élaboré par un ingénieur camerounais de 24 ans, cette tablette tactile est mise à disposition des infirmières qui peuvent ainsi réalisées des électrocardiogrammes dans des zones isolées et les transmettre à un médecin.
- CareSquare : ce compagnon digital (belge) est dédié aux personnes âgées souvent isolées.
- MyVoice : mis au point par des chercheurs américains, ce programme permet d’analyser les signes des sourds et malentendants.
- Sparx : ce programme aide les adolescents à lutter contre la dépression.
- Parkinson Voice Initiative : véritablement révolutionnaire, ce dispositif diagnostique la maladie de Parkinson et son état d'avancement avec 99% de succès, à partir d'une conversation téléphonique de 30 secondes.
- Et enfin : le Grand Prix NetExplo 2013 a été attribué à Electronic Tattoos qui propose des tatouages électroniques, agissant comme des capteurs pour monitorer sa santé.
De biens beaux exemples d’innovations digitales utiles !
dimanche 10 février 2013
Le smartphone : 207e os du corps humain
Ce n'est pas moi qui le dis : c'est la très sérieuse firme américaine Cisco dans sa dernière étude sur les usages de 1800 18-30 ans dans 18 pays. Il semblerait que la génération Y (et pas seulement elle, soyons honnêtes) soit atteinte de nomophobie : la peur irrépressible d'être séparée de son mobile.
Les chiffres parlent d'eux-mêmes : 90 % d'entre eux s'arment de leurs portables avant même de sortir du lit, 1 sur 5 regarde son portable au moins toutes les 10 minutes et 60 % reconnaissent l'utiliser de manière compulsive.
Désormais la frontière entre vie professionnelle et personnelle n'existe plus et la nomophobie semble vouée à une belle progression : le boom des tablettes, objets connectés et autres devices en sont les meilleures preuves...
Une infographie de Kantar Media que je viens de trouver complète parfaitement cet article :
Les chiffres parlent d'eux-mêmes : 90 % d'entre eux s'arment de leurs portables avant même de sortir du lit, 1 sur 5 regarde son portable au moins toutes les 10 minutes et 60 % reconnaissent l'utiliser de manière compulsive.
Désormais la frontière entre vie professionnelle et personnelle n'existe plus et la nomophobie semble vouée à une belle progression : le boom des tablettes, objets connectés et autres devices en sont les meilleures preuves...
Une infographie de Kantar Media que je viens de trouver complète parfaitement cet article :
mardi 29 janvier 2013
2013 point zéro
« J’ai des choses
à te dire, des choses qui ne se disent pas sur messagerie ou avec des SMS… »
Cette chanson de R and B à l’eau de rose est bien dépassée puisque SMS,
messagerie instantanée, Twitter ou autre Facebook sont des lieux où on « ose ». On « ose » livrer ses pensées les
plus personnelles, celles qu’on ne livrerait sans
doute pas « In real life », la barrière du virtuel faisant paradoxalement
office de… libérateur. On « ose « entamer une discussion avec de
parfaits inconnus qu’on n’aurait sans doute jamais abordés dans la rue, on « ose »
donner son avis sur n’importe quel sujet, même les plus sensibles.
Le digital serait-il devenu un carnet intime géant ? Un
psychanalyste virtuel ? Un catalyseur d’émotions ? Il fait en tout
cas office de désinhibiteur pour les
plus timides, les oppressés mais aussi les contestataires, les extravertis, les
leaders… Bref tout le monde! Véritable terrain de jeu plus grand que
nature qui soigne l’esprit et l’âme de
certains et recueille les souffrances des autres, le web délie les langues.
Mal ou bien ? Les deux arguments se défendent mais je
souhaite simplement pointer du doigt ici un sujet cher à mon cœur : la surconsommation
virtuelle qui masque parfois une bien grande solitude bien réelle…
Alors simplement, je m’interroge : 2013 se profile
(entre autre) comme l’année des objets connectés. On pourra maintenant
converser avec presque toutes nos machines du quotidien pour nous simplifier la
vie. Pratique certes, mais cela ne va-t-il pas la « survirtualiser » encore
un peu plus ?
samedi 12 janvier 2013
En quête de santé sur les réseaux sociaux
Après m'être intéressée à la cybercondrie j'ai trouvé complémentaire de présenter l'infographie ci- dessous. Elle y révèle la manière dont patients et professionnels utilisent les médias sociaux. Quand un malade s'en sert sans débordements cybercondriaque, le média social peut constituer pour lui une chaîne de soutien car permet un échange avec des internautes dans la même épreuve.
Du côté pro, ces outils font office de moyens de vulgarisation de l'information médicale.
Du côté pro, ces outils font office de moyens de vulgarisation de l'information médicale.
jeudi 10 janvier 2013
Tranche de vie #3 : combien de likes vaut la mort ?
J'ai été quelque peu interloquée par un post récemment lu dans mon fil d'actualité Facebook : une de mes amies en likant le message d'une de ses connaissances (que je ne connaissais donc pas) m.a permis de lire que celle-ci souhaitait un joyeux anniversaire à sa mère... décédée d'un cancer. Résultats : 57 likes et 7 messages de soutien ! Ce type de message me fait bondir ! Quel besoin à-t-on d'étaler un sujet aussi douloureux auprès du tout venant ? Je ne doute évidemment pas de la peine et la tristesse réelles de cette jeune fille, la perte d'une mère étant quelque chose d'indescriptible. Ce qui m'effraie est une fois de plus à quel point Facebook fait partie intégrante de beaucoup de vies, au point d'y partager des événements aussi sensibles.
Je pense que certains événements réclament pudeur et intimité.
Je pense que certains événements réclament pudeur et intimité.
samedi 24 novembre 2012
Statut : "Je divorce"
Je suis actuellement plongée dans la lecture du roman "Une affaire conjugale" d'Eliette Abécassis. Cette histoire est criante de vérité à double titre : elle retranscrit avec réalisme la violence dont peuvent se passer certains divorces mais surtout met en lumière la place de plus en plus importante dans ce genre de conflit.
Facebook est devenu un moyen de prouver que son ou sa conjoint (e) est infidèle, inconséquent ou inapte à la garde des enfants. Facebook serait ainsi "responsable" d'un divorce sur 5 en France et au Royaume Uni. "Les gens feraient bien de se méfier des messages qu'ils écrivent d'autant plus que la justice prend ces publications en compte dans les cas de conflits financiers ou en rapport avec la garde des enfants", explique dans un communiqué Mark Keenan, le porte-parole de divorce on line UK.
Ce mois-ci Facebook vient d'annoncer qu'il lançait les pages de couples. Reste à voir si ce type de page va devenir un "mur d'injures" voire de "preuves d'injures" en cas de divorce conflictuel !
Facebook est devenu un moyen de prouver que son ou sa conjoint (e) est infidèle, inconséquent ou inapte à la garde des enfants. Facebook serait ainsi "responsable" d'un divorce sur 5 en France et au Royaume Uni. "Les gens feraient bien de se méfier des messages qu'ils écrivent d'autant plus que la justice prend ces publications en compte dans les cas de conflits financiers ou en rapport avec la garde des enfants", explique dans un communiqué Mark Keenan, le porte-parole de divorce on line UK.
Ce mois-ci Facebook vient d'annoncer qu'il lançait les pages de couples. Reste à voir si ce type de page va devenir un "mur d'injures" voire de "preuves d'injures" en cas de divorce conflictuel !
jeudi 1 novembre 2012
Les zombies du social media
Parce que cela existe aussi dans les médias sociaux... parce qu'on est au lendemain d'Halloween, j'ai trouvé intéressant de publier cette infographie !
samedi 27 octobre 2012
Cybercondriaques : les docteurs es Google
Qui n’a jamais tapoté sur le web à la recherche d’un
diagnostic médical ? Là où le bât blesse c’est quand ce réflexe
nourrit les peurs des « cybercondriaques ». Prisonniers de leur
phobie de la mort, ceux-ci s’attribuent forcément les maladies les plus
graves au moindre mal de tête. Pis encore : certains s’autoproclament
médecins. « Parfois, les cybercondriaques font tellement de recherches qu’ils
perdent la réalité de leurs sensations » explique Evelyne Gendron, médecin
généraliste à Carcassonne, dans une
interview donnée au magazine Causette « Avant
le médecin, c’était la connaissance ; aujourd’hui il est mis en doute par
cette population qui, parfois l’assiège ».
Cette période de crise conjuguée à la surmédiatisation voire
la vulgarisation de la santé via les magazines ou la télévision encouragent ce
phénomène. Le plus grave dans tout cela ? En confiant leurs peurs à un
moteur de recherche, les internautes se
soumettent à la loi d’un simple
algorithme. Ils pensent en effet souvent à tort que « Google » pour
ne citer que lui, rime avec avis d’expert. Pour eux, un site arrivant en tête d’une
requête est forcément pertinent comme le stipule une étude menée par les chercheurs
Ryen White et Eric Horvitz de Microsoft.
Dans sa version anglophone, Google propose carrément depuis
début 2012 un nouveau résultat visant à améliorer les requêtes
liées aux symptômes. Le hic ? Elles ne correspondent en rien à une liste
avalisée par des experts médicaux.
A l’heure du « cyberréflexe » pour tout, il semble
compliqué de s’empêcher de se renseigner sur Internet. Il faut néanmoins
savoir prendre du recul et surtout ne pas rompre le lien avec le corps médical « in
real life » pour ne pas faire partie du tiers des internautes qui deviennent
cybercondriaques. (1)
Nouveaux comportements : tout est dit dans une video !
Parce que parfois une bonne vidéo vaut mieux qu'un long discours, j'ai décidé de poster le court métrage "Online now" mis en scène par Jake Ross et Jake Dolgy et qui illustre d'après moi très bien un grand nombre de nos comportements.
Prenez les 11 minutes nécessaires pour cette petite prise de conscience !
Source : http://www.pocketjakes.com/
Prenez les 11 minutes nécessaires pour cette petite prise de conscience !
Source : http://www.pocketjakes.com/
dimanche 14 octobre 2012
Tranche de vie #2
3 jeunes filles sortent du métro (je sais ça commence comme une blague Carambar mais c'est du vécu !)
- Les gens qui t'envoient des textos à quatre heures du mat', c'est pas possible !
- Tu veux dire les amis qui rentrent de soirée bourrés ?
- Non, les amis qui sont aux Etats-Unis et te "textent" à quatre du mat' alors que chez eux il est 22 h 30 ! Je lui ai répondu "je dors moi !"
La vraie question que je me suis posée en surprenant cette conversation est plutôt "que fait son téléphone allumé à quatre heures du mat' et pourquoi y répond-elle". Encore un petit exemple de "l'esclavagisme" mobile...
vendredi 12 octobre 2012
Facebook et Twitter : c’est plus fort que toi
Mais où va-t-on ? Vous avez peut-être entendu
parler d’une étude menée auprès des 18-85 ans faisant état du résultat suivant :
« Il est plus facile d’arrêter de
fumer, de s’abstenir sexuellement que de cesser la consultation de Facebook et
Twitter. » Quand on sait en parallèle que les rédacteurs du Manuel
Diagnostique et Statistique des troubles mentaux (le livre de référence des
professionnels de la santé mentale), sont en passe d’y intégrer l’utilisation d’Internet,
cela interroge.
Certes cette addiction grandissante ne semble pas
avoir que des effets négatifs comme l’indique HBSC (Health Behaviour in
School-aged Children) après passage au crible des comportements santé de nos
ados dans plus de 40 pays. D’après ses résultats, Internet et notamment les
réseaux sociaux les rendraient par exemple moins enclin à sortir, leur
permettrait de mieux concilier exigences familiales et sociales, voire de
sortir de la solitude (pour certains seulement).
Pour
entrevoir du bon dans cette connexion permanente, faut-il se tourner vers nos
chères têtes blondes ? J’ose l’espérer mais gare à l’évangélisation !
Quand on voit que pour célébrer son milliard d’abonnés, Facebook nous sert une
publicité qui explique par a + b qu’il est un assembleur au même titre que des
objets simples du réel comme une chaise, un pont… et que Mark
Zuckerberg lui-même déclare « Nous croyons que la
nécessité de s'ouvrir et de se connecter est ce qui nous rend humain. C'est ce qui nous rassemble. C'est ce qui donne
un sens à nos vies. ». Cela m’inquiète quelque peu…
C’est pourquoi je préfère conclure sur une note plus légère en donnant le mot de la fin à une des parodies née de ces allégations.
.
samedi 6 octobre 2012
3 paradoxes liés aux nouvelles technologies
Je ne suis pas contre les avancées technologiques, bien au
contraire. Elles nous ouvrent des possibilités infinies, nous permettant d’aller
plus vite, de garder le contact, partout, tout le temps, donnent accès à des
millions d’informations… Il n’en demeure
pas moins qu' elles génèrent, d’après moi, certains paradoxes
- Plus on est « sans fil », moins on est libre Wifi, téléphone cellulaire, Bluetooth, NFC… et si toutes ces technologies nous empêchaient finalement de « couper le cordon » ? Victimes du SoLoMo (Social Local Mobile), nous passons notre temps à informer notre « communauté » d’où nous sommes, de ce que nous faisons et à scruter ce qu’elle fait en retour. Nous offrons ainsi une vue imprenable sur notre vie et devenons, en échange, de véritables Big Brother !
- Plus on a d’amis virtuels, plus on peut se sentir seul Epictète, philosophe de l’école stoïcienne écrivait déjà « Pense que très souvent on n'est pas moins seul au milieu de Rome, au milieu de ses parents, de ses amis, de ses voisins, et d'une foule d'esclaves. Ce n'est pas la vue d'un homme qui rompt la solitude, c'est la vue d'un homme vertueux, fidèle, secourable. » "L’ultraconnexion" actuelle ne favorise-t-elle pas finalement un sentiment de solitude ? Une étude de Mediaprism auprès des 18-35 ans va d'ailleurs dans ce sens. Les interrogés y déclarent ainsi avoir 178 amis virtuels pour 7 vrais amis et 98 % de ceux qui souffrent de solitude sont tous les jours… sur Internet.
- Plus on communique... moins bien on communique A force de "surcommuniquer", nous ne faisons plus l’effort de réellement converser, nous survolons les conversations, en limitant certaines à 140 caractères, truffées de contractions, abréviations voire de fautes d’orthographe. Un manque de profondeur et de chaleur qui me frappe au quotidien et qui ne remplace pas un coup de téléphone chaleureux ou une bonne vieille visite IRL !
Il n’y a pas que trois
paradoxes nés de nos comportements 2.0 ni que des
points négatifs. Dans cette course effrénée
après le temps, il serait simplement bon que nous nous déconnections davantage
pour ralentir le rythme de notre vie et profiter des choses simples.
Facebook ou la mise en lumière de l'ego
Une petite inscription, un mot de passe et hop :
aujourd’hui, on peut tous se mettre en scène en un tour de clic. Facebook est
devenu le lieu idéal pour se vouer un culte… à soi-même et en faire profiter
toute sa communauté. « Sophie était ici », « Bob aime ça »,
« Uma est célibataire » : informer de ses moindres faits et gestes
(photos à l’appui) mais aussi scruter la vie des choses fait désormais partie
de notre quotidien.
Côtés positifs (allez si, il y en a) : quand on
est loin de ses amis et sa famille,
tenir à jour sa page par des morceaux choisis, peut s’avérer pratique et
convivial. Mais quand justement, ces morceaux ne sont plus choisis, cela peut cacher
un besoin de reconnaissance démesuré voire un égocentrisme sans fin :
avoir une multitude d’amis rassure, prouve que l’on est influent, que l’on est
aimé.
Mieux encore : Facebook donne la possibilité de
s’inventer une vie ou d’enjoliver la sienne. On y devient une marque dont on nourrit le contenu et dont
on soigne l’image au quotidien.
Christopher Carpenter, chercheur à la Western Illinois University
corrobore mes dires : il a observé le comportement de 292 étudiants sur
Facebook en leur administrant des tests psychologiques. Conclusion :
ceux qui ont trop d’amis pour les connaître, actualisent sans cesse leurs
statuts ou leurs photos, utilisent allègrement le « je » ou le
« moi » sont ni plus ni moins des narcissiques.
mercredi 26 septembre 2012
Dis moi comment tu surfes… je te dirai si tu es dépressif !
Telle est la conclusion d'une étude mise en place par une équipe de chercheurs informatiques, ingénieurs et
psychologues.
Certains usages du net pourraient être corrélés à une propension à la dépression. Sont concernés, par exemple, les adeptes du zapping d’un site à l’autre ou les les boulimiques de mails et des chats (soit une bonne partie d’entre nous !).
Dans une
époque où la dépression est une triste monnaie courante, cette enquête nous
donne un espoir. Celui de déceler « une tendance dépressive plus
tôt, avant le diagnostic clinique, mais peut-être avant même que le malade
lui-même ne s’en rende compte ». Et qui dit prévenir dit guérir non ?
Certains usages du net pourraient être corrélés à une propension à la dépression. Sont concernés, par exemple, les adeptes du zapping d’un site à l’autre ou les les boulimiques de mails et des chats (soit une bonne partie d’entre nous !).
mardi 25 septembre 2012
Docteur boulot et mister perso
Linkedin et Sofres viennent de sortir une étude qui révèle que nous fonctionnons différemment face aux réseaux sociaux si nous sommes dans la sphère professionnelle ou personnelle. Menée auprès de 6000 utilisateurs de social media dans 12 pays, elle met notamment en exergue le fait que toute stratégie marketing doit prendre en considération ces différences pour être performante.
samedi 22 septembre 2012
Par le pouvoir des nouvelles technologies….
C’est en lisant un article de l’excellent blog de tendances Influencia que m’est venue l’envie de creuser l’analogie entre les super-héros
et nous simples, utilisateurs des nouvelles technologies. Simples… plus autant
que cela : il semblerait qu’Internet et consorts nous aient donné des
super-pouvoirs dignes de ceux de Superman et autres Wonderwoman.
Quelles similitudes nous rapprochent des héros des
comics ? J’ai, moi aussi, repris la définition donnée par
Wikipedia :
- Le super-héros possède des capacités extraordinaires (les fameux super pouvoirs) : Internet ne nous a-t-il pas dotés d’une rapidité hors du commun ? N’avons-nous pas la possibilité de contacter des milliers de personnes en même temps par la magie du mail, SMS ou Whatsapp ? Et ce don d’ubiquité qui nous permet d’être en (vidéo)conférence … tout en caressant notre chat dans le salon ?
- Le super héros n’est rien sans un équipement lui permettant d’accomplir des exploits surhumains. Mobiles, tablettes et autres ordinateurs ne sont-ils pas les arsenaux modernes ?
- Le super héros a une double identité, la normale et la secrète. Là aussi l’analogie est simple, puisqu’avatars et pseudos sont légions sur forums et réseaux sociaux.
Parlons enfin de la mission qui anime tout super héros qui
se respecte : celle de sauver le monde, de défendre les bonnes causes et
les opprimés. A l’ère de la sociale relation client, nous avons tous ce
pouvoir. Aujourd’hui tous les avis comptent : preuve en est la veille de
l’e-reputation mais aussi l’intégration de la fonction de community manager
devenue incontournable. Aujourd’hui toutes les marques ont compris qu’un seul
avis négatif ou un bad buzz avaient de réelles conséquences sur leur image.
L’engagement du consommateur est devenu le Graal remplaçant les messages
publicitaires et "marketeux" unilatéraux.
Ces super pouvoirs peuvent peut-être expliquer le retour du
syndrome de toute puissance chez
certains que l’on croyait réservé à la petite enfance. Il me permet aussi de
mieux comprendre pourquoi tant d’égos démesurés fleurissent sur la toile… un
bon sujet pour un prochain post non ?
Tranche de vie #1
Imaginez… Deux centimètres pour placer vos pieds, une odeur insoutenable de transpiration qui entre par effraction dans vos narines délicates, une respiration rauque qui siffle dans vos oreilles…
Et au milieu de tout cela, un bras qui s’élève soudain vous
ôtant les trois millimètres qu’il vous restait pour vous accrocher. Au bout du
bras, une main tentant désespérément de cliquer sur Facebook. Pas loin une voix qui crie « appeler
papa tout de suite » à son iPhone. Non vous ne rêvez pas : tandis que
votre seule préoccupation du moment est de réussir rester en équilibre sur
votre jambe droite, certains cherchent à rester connecter.
Bienvenue dans le métro.
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