samedi 6 octobre 2012

3 paradoxes liés aux nouvelles technologies


Je ne suis pas contre les avancées technologiques, bien au contraire. Elles nous ouvrent des possibilités infinies, nous permettant d’aller plus vite, de garder le contact, partout, tout le temps, donnent accès à des millions d’informations…  Il n’en demeure pas moins qu' elles génèrent, d’après moi, certains paradoxes


  • Plus on est « sans fil », moins on est libre                                                             Wifi, téléphone cellulaire, Bluetooth, NFC… et si toutes ces technologies  nous empêchaient finalement de «  couper le cordon » ? Victimes du  SoLoMo (Social Local Mobile), nous passons notre temps à  informer notre « communauté » d’où nous sommes, de ce que nous faisons et à scruter ce qu’elle fait en retour. Nous offrons ainsi une vue imprenable sur notre vie et devenons, en échange, de véritables Big Brother !

  • Plus on a d’amis virtuels, plus on peut se sentir seul                                           Epictète, philosophe de l’école stoïcienne écrivait déjà « Pense que très souvent on n'est pas moins seul au milieu de Rome, au milieu de ses parents, de ses amis, de ses voisins, et d'une foule d'esclaves. Ce n'est pas la vue d'un homme qui rompt la solitude, c'est la vue d'un homme vertueux, fidèle, secourable. » "L’ultraconnexion" actuelle ne favorise-t-elle pas finalement un sentiment de solitude ?  Une étude de Mediaprism auprès des 18-35 ans va d'ailleurs dans ce sens. Les interrogés y déclarent ainsi avoir  178 amis virtuels pour 7 vrais amis et 98 % de ceux qui souffrent de solitude sont tous les jours… sur Internet. 

  • Plus on communique... moins bien on communique                                                 A force de "surcommuniquer", nous ne faisons plus l’effort de réellement converser, nous survolons les conversations, en limitant certaines  à 140 caractères, truffées de contractions, abréviations voire de fautes d’orthographe.  Un manque de profondeur et de chaleur qui me frappe au quotidien et qui ne remplace pas un coup de téléphone chaleureux ou une bonne vieille visite IRL !

Il n’y a  pas que trois paradoxes nés de nos comportements 2.0 ni que des points négatifs. Dans cette course effrénée après le temps, il serait simplement bon que nous nous déconnections davantage pour ralentir le rythme de notre vie et profiter des choses simples.  

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