« J’ai des choses
à te dire, des choses qui ne se disent pas sur messagerie ou avec des SMS… »
Cette chanson de R and B à l’eau de rose est bien dépassée puisque SMS,
messagerie instantanée, Twitter ou autre Facebook sont des lieux où on « ose ». On « ose » livrer ses pensées les
plus personnelles, celles qu’on ne livrerait sans
doute pas « In real life », la barrière du virtuel faisant paradoxalement
office de… libérateur. On « ose « entamer une discussion avec de
parfaits inconnus qu’on n’aurait sans doute jamais abordés dans la rue, on « ose »
donner son avis sur n’importe quel sujet, même les plus sensibles.
Le digital serait-il devenu un carnet intime géant ? Un
psychanalyste virtuel ? Un catalyseur d’émotions ? Il fait en tout
cas office de désinhibiteur pour les
plus timides, les oppressés mais aussi les contestataires, les extravertis, les
leaders… Bref tout le monde! Véritable terrain de jeu plus grand que
nature qui soigne l’esprit et l’âme de
certains et recueille les souffrances des autres, le web délie les langues.
Mal ou bien ? Les deux arguments se défendent mais je
souhaite simplement pointer du doigt ici un sujet cher à mon cœur : la surconsommation
virtuelle qui masque parfois une bien grande solitude bien réelle…
Alors simplement, je m’interroge : 2013 se profile
(entre autre) comme l’année des objets connectés. On pourra maintenant
converser avec presque toutes nos machines du quotidien pour nous simplifier la
vie. Pratique certes, mais cela ne va-t-il pas la « survirtualiser » encore
un peu plus ?
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