mardi 29 janvier 2013

2013 point zéro





« J’ai des choses à te dire, des choses qui ne se disent pas sur messagerie ou avec des SMS… » Cette chanson de R and B à l’eau de rose est bien dépassée puisque SMS, messagerie instantanée, Twitter ou autre Facebook sont des lieux où on « ose ».  On « ose » livrer ses pensées les plus personnelles, celles qu’on ne livrerait sans doute pas « In real life », la barrière du virtuel faisant paradoxalement office de… libérateur. On « ose « entamer une discussion avec de parfaits inconnus qu’on n’aurait sans doute jamais abordés dans la rue, on « ose » donner son avis sur n’importe quel sujet, même les plus sensibles. 

Le digital serait-il devenu un carnet intime géant ? Un psychanalyste virtuel ? Un catalyseur d’émotions ? Il fait en tout cas office de désinhibiteur  pour les plus timides, les oppressés mais aussi les contestataires, les extravertis, les leaders… Bref tout le monde! Véritable terrain de jeu plus grand que nature qui soigne l’esprit et l’âme de certains et recueille les souffrances des autres, le web délie les langues.

Mal ou bien ? Les deux arguments se défendent mais je souhaite simplement pointer du doigt ici un sujet cher à mon cœur : la surconsommation virtuelle qui masque parfois une bien grande solitude bien réelle…

Alors simplement, je m’interroge : 2013 se profile (entre autre) comme l’année des objets connectés. On pourra maintenant converser avec presque toutes nos machines du quotidien pour nous simplifier la vie. Pratique certes, mais cela ne va-t-il pas la « survirtualiser » encore un peu plus ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire