Une petite inscription, un mot de passe et hop :
aujourd’hui, on peut tous se mettre en scène en un tour de clic. Facebook est
devenu le lieu idéal pour se vouer un culte… à soi-même et en faire profiter
toute sa communauté. « Sophie était ici », « Bob aime ça »,
« Uma est célibataire » : informer de ses moindres faits et gestes
(photos à l’appui) mais aussi scruter la vie des choses fait désormais partie
de notre quotidien.
Côtés positifs (allez si, il y en a) : quand on
est loin de ses amis et sa famille,
tenir à jour sa page par des morceaux choisis, peut s’avérer pratique et
convivial. Mais quand justement, ces morceaux ne sont plus choisis, cela peut cacher
un besoin de reconnaissance démesuré voire un égocentrisme sans fin :
avoir une multitude d’amis rassure, prouve que l’on est influent, que l’on est
aimé.
Mieux encore : Facebook donne la possibilité de
s’inventer une vie ou d’enjoliver la sienne. On y devient une marque dont on nourrit le contenu et dont
on soigne l’image au quotidien.
Christopher Carpenter, chercheur à la Western Illinois University
corrobore mes dires : il a observé le comportement de 292 étudiants sur
Facebook en leur administrant des tests psychologiques. Conclusion :
ceux qui ont trop d’amis pour les connaître, actualisent sans cesse leurs
statuts ou leurs photos, utilisent allègrement le « je » ou le
« moi » sont ni plus ni moins des narcissiques.
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